Volksbad St.Gallen (Piscine municipale de Saint-Gall)
L'hygiène et la santé publique étaient déjà une question socio-politique au début du 19e siècle, et après 1880, elle est devenue urgente avec l'augmentation rapide de la population. Au plus fort du boom de la broderie, vers 1910, la ville de Saint-Gall comptait bien plus de 70 000 habitants, soit presque autant qu'aujourd'hui!
Histoire :
En l'espace de quelques décennies, les habitudes de vie de la majorité de la population, y compris des travailleurs, ont sensiblement changé : Au lieu de se baigner deux fois par an comme auparavant, on se baignait désormais une fois par semaine, note Ehrenzeller, administrateur de l'hôpital, en 1895. Pour faire face à ce changement, Saint-Gall s'est assuré en 1895 un approvisionnement en eau auprès de l'usine hydraulique du lac Rietli à Goldach, sur le lac de Constance. La fierté de cette réalisation pionnière s'exprime encore aujourd'hui dans le Broderbrunnen sur le Oberen Graben, devant le Multertor et la Bourse aux broderies.
Architecture :
À Saint-Gall, vers 1900, cependant, seuls 18 % des appartements avaient leur propre salle de bains. La nécessité d'un bain public a été évoquée. À l'instigation de l'association médicale ainsi que des organisations de travailleurs (Grütliverein, Arbeiterunion), la ville a construit la deuxième piscine couverte publique de Suisse après Winterthur en 1904-06, qui disposait également de baignoires en plus de la piscine. Les principes directeurs qui ont façonné le projet de construction maintes fois révisé par l'architecte municipal Albert Pfeiffer sont remarquables : les bains publics étaient certes un bâtiment fonctionnel, mais le séjour devait être agréable, il méritait donc un "intérieur beau et digne". Cette exigence a été satisfaite grâce à la conception spatiale attrayante dans le style Art nouveau sacré et à la décoration sculpturale d'Henri Gisbert Geene.
Utilisation actuelle :
Le Volksbad est encore utilisé aujourd'hui comme piscine municipale couverte.
En l'espace de quelques décennies, les habitudes de vie de la majorité de la population, y compris des travailleurs, ont sensiblement changé : Au lieu de se baigner deux fois par an comme auparavant, on se baignait désormais une fois par semaine, note Ehrenzeller, administrateur de l'hôpital, en 1895. Pour faire face à ce changement, Saint-Gall s'est assuré en 1895 un approvisionnement en eau auprès de l'usine hydraulique du lac Rietli à Goldach, sur le lac de Constance. La fierté de cette réalisation pionnière s'exprime encore aujourd'hui dans le Broderbrunnen sur le Oberen Graben, devant le Multertor et la Bourse aux broderies.
Architecture :
À Saint-Gall, vers 1900, cependant, seuls 18 % des appartements avaient leur propre salle de bains. La nécessité d'un bain public a été évoquée. À l'instigation de l'association médicale ainsi que des organisations de travailleurs (Grütliverein, Arbeiterunion), la ville a construit la deuxième piscine couverte publique de Suisse après Winterthur en 1904-06, qui disposait également de baignoires en plus de la piscine. Les principes directeurs qui ont façonné le projet de construction maintes fois révisé par l'architecte municipal Albert Pfeiffer sont remarquables : les bains publics étaient certes un bâtiment fonctionnel, mais le séjour devait être agréable, il méritait donc un "intérieur beau et digne". Cette exigence a été satisfaite grâce à la conception spatiale attrayante dans le style Art nouveau sacré et à la décoration sculpturale d'Henri Gisbert Geene.
Utilisation actuelle :
Le Volksbad est encore utilisé aujourd'hui comme piscine municipale couverte.